Sture Dahlström, trop mal connu en France

Publié le par MLinden

Absent de la sélection de "20 ans de traductions", le seul livre traduit en Français de Sture Dahlström (1922-2001) , "Je pense souvent à Louis-Ferdinand Céline" date de 1994. La traduction est de Martine Desbureaux aux éditions du Rocher, Le Serpent à Plume 2006. 
Cette série de quatre récits est savoureuse, naviguant en permanence entre le jazz et l'écriture ; elle donne envie d'en connaître beaucoup plus sur l'œuvre de Sture Dahlström considéré en Suède comme un représentant de la beat generation. Heureusement le Serpent à Plume nous promet une traduction de son livre "Le grand Blondino". Attendons...
Je retiens, en particulier, de son quatrième récit intitulé : "Une journée à Heingeborgen", à la fois sa savoureuse pratique des interviews et aussi cette image de lui : " ...j'écris sur moi-même et donc sur les suédois, je représente une part de l'âme suédoise qui fait rarement entendre sa voix, mais qui n'en existe foutrement pas moins parmi les bavardages de salon..."
Sture Dahlström est aussi le père du cinéaste Håkan Dahlström, qui a réalisé plusieurs courts métrages avec son père et sa mère Anna-Stina Ehrenfeldt, peintre. Un DVD, regroupant plusieurs courts métrages réalisés par eux trois, existe en France intitulé: "Films à grande vitesse"
Nous reparlerons de cet écrivain pendant le festival dans les différentes rencontres prévues sur les littératures traduites cette dernière année.  

Publié dans livrenord

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